Ce sont là des dispositions pragmatiques, qui permettront d'accélérer le déploiement des réseaux.
S'agissant du rapport à l'administration, je voudrais rebondir sur ce qu'a dit M. Morel-À-L'Huissier. De même qu'il ne faut pas opposer les territoires les uns aux autres, je pense qu'il ne faut pas opposer les élus locaux à l'administration, ni l'administration aux pouvoirs politiques ou publics. L'administration doit toutefois changer de paradigme – je le dis avec d'autant plus d'humilité que j'y ai travaillé. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de décider d'un seul endroit de ce qui devra être appliqué partout ; il s'agit d'être au service de ceux qui agissent sur le territoire, que ce soient les élus locaux ou les associations. Tout ce que nous faisons depuis six mois, qu'il s'agisse du projet de loi pour un État au service d'une société de confiance, de l'accélérateur d'associations que nous sommes en train de créer ou des crédits budgétaires, nous le faisons dans cette optique, et c'est un véritable changement de paradigme. La création de l'agence s'intégrera dans cette politique.