Le vrai sujet est philosophique : doit-on accepter de voir des produits élaborés en violation des droits humains sur les étals, c'est-à-dire permettre aux consommateurs qui arbitreraient en fonction d'autres critères de les acheter ? Le vrai courage serait d'accepter qu'un véritable équilibre commercial passe par le rétablissement d'une forme de protectionnisme et d'assumer le fait qu'on ne peut pas lutter, par exemple, avec des pays faisant travailler les enfants. Je préférerais une approche beaucoup plus directe, plus brutale et peut-être plus difficile à mettre en œuvre que cet appel à la conscience des consommateurs. Cette question ne peut pas être traitée à travers la seule signalétique.