Madame la rapporteure, votre amendement va dans le bon sens, mais il me semble insuffisant de ne prendre en considération que les externalités positives environnementales relatives aux produits agricoles, sylvicoles et alimentaires. Il ne faut pas être naïf, le risque est réel que nos produits subissent la concurrence de productions importées faussement vertueuses. Il faut considérer les qualités nutritionnelles. Est-on sûr que le mode de calcul aboutira à un affichage environnemental plus performant pour les produits de l'agriculture française, les produits locaux, labellisés, de qualité, que pour des produits importés dont les conditions d'élaboration et les caractéristiques sont parfois douteuses ? À défaut, mieux vaudrait renoncer à l'affichage, car c'est l'avenir de notre production agricole qui se joue. Même si certains voudraient qu'il n'y ait plus de viande, la consommation continuera : faisons en sorte qu'elle favorise la production locale de qualité.