Il s'agit en effet d'une durée maximale, et non d'un délai à respecter impérativement avant de pouvoir tirer les leçons des expérimentations. Si certains secteurs sont prêts avant l'échéance, l'affichage environnemental pourra y être appliqué bien plus tôt. Dans le textile et l'alimentaire, par exemple, les choses sont déjà bien enclenchées, des conclusions devant être rendues vers l'automne 2021 : on ne va pas attendre cinq ans pour mettre en place l'affichage ! Dans d'autres secteurs, en revanche, le niveau d'avancement n'est pas du tout le même, et il faut laisser un peu de temps. Chaque retour d'expérimentation fera l'objet d'échanges avec le Parlement et l'on pourra ainsi avancer en marchant. Il est bien évident que nous ferons tout pour rendre l'affichage environnemental effectif avant cinq ans ; il existe d'ailleurs déjà sur certains produits, mais la méthodologie n'est pas harmonisée. Avis défavorable sur l'ensemble des amendements.