Vous ne serez pas surpris par cet amendement, que j'avais déjà déposé lors de l'examen de la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN), tant la question de la qualité de l'air intérieur me tient à cœur.
Une loi de 2010 prévoit un étiquetage obligatoire pour les polluants volatils issus des produits d'ameublement ; or, dix ans après la promulgation de cette loi, le décret d'application n'a toujours pas été publié. Je propose ici de préciser qu'il devra l'être « au plus tard le 1er janvier 2022 ».
Alors que nous passons 80 % de notre temps à l'intérieur, il convient de diminuer la quantité de polluants présents dans l'air intérieur. Je m'en remets à vous, madame la ministre, car je sais que vous êtes sensible à ce sujet, dont nous avons déjà débattu dans le cadre de la commission d'enquête sur l'évaluation des politiques publiques de santé environnementale.