Cet amendement s'inspire des termes de la proposition de loi que j'ai déposée et qui a été cosignée par des collègues de tous bords – notamment Cédric Villani et Matthieu Orphelin – relative à la généralisation de l'enseignement des enjeux liés à la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et aux changements climatiques dans le cadre des limites planétaires.
La notion d'« éducation au développement durable » est inappropriée. Sur le fond, la notion de développement durable ne correspond plus à l'état des connaissances scientifiques sur les limites planétaires, qui sont au nombre de neuf. Je rappelle que la France en dépasse six : concentration de CO2 dans l'atmosphère ; érosion de la biodiversité ; perturbation du cycle de l'azote et du phosphore ; changement d'utilisation des sols ; acidification des océans et utilisation de l'eau potable.
Il est essentiel que les termes de « diversité biologique », de « changement climatique » et de « limites planétaires » figurent dans cet article du code de l'éducation.