Dans nos sociétés de plus en plus urbaines, il arrive que les jeunes générations n'aient plus aucun contact avec la nature. Cela provoque un mal-être, qui a été conceptualisé sous l'appellation de « syndrome du manque de nature », et que les dispositions sanitaires en vigueur accentuent fortement.
De nombreuses initiatives locales visent à reconnecter les enfants et les jeunes à la nature : classes de nature, colos, stages proposés par des structures très diverses et reconnus pour la qualité de l'immersion dans la nature proposée aux enfants. Tout au long de son parcours de formation, en complément des modules d'éducation à l'environnement et au développement durable, chaque enfant pourrait valider une expérience de trente jours en immersion dans la nature, ce qui lui permettrait d'être outillé pour mieux comprendre les défis du changement climatique. Cette durée est celle retenue dans la mesure 12 de la stratégie nationale des aires protégées 2030. Un tel « passeport nature » pourrait être valorisé et conférer des points supplémentaires, par exemple pour l'obtention d'un diplôme.