Les propos de notre collègue sur le syndrome du manque de nature sont très justes. Être privé de toute relation à la nature, comme le sont de nombreux enfants, est une forme de déshumanisation, dont on sait qu'elle a des conséquences sanitaires graves. Je n'en citerai qu'une : l'augmentation spectaculaire, au cours des vingt dernières années, du nombre de cas de myopie, qui s'explique par une utilisation insuffisante de la vision de loin, et certainement aussi par l'exposition excessive aux écrans. Il en résulte des conséquences psychiques, s'agissant notamment des capacités de concentration. Je voterai l'amendement, non sans émettre une réserve : trente jours, à l'échelle d'une scolarité, ce n'est pas assez. Il faut que chaque enfant ait droit à une classe de nature par an.