Je prie les représentants du Parlement de m'excuser car, manifestement, mon avis n'a pas été compris. Je suis d'accord pour que l'on intègre dans la loi ces enjeux au niveau de l'enseignement supérieur mais, dès lors que de nombreux amendements ont été déposés à ce sujet, la moindre des choses est de travailler avec leurs auteurs pour aboutir à la meilleure rédaction possible.
Par ailleurs, l'article 41 de la loi de programmation de la recherche dispose qu'il est inséré à l'article L. 123-2 du code de l'éducation nationale un 4° bis ainsi rédigé : « À la sensibilisation et à la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable ». La disposition existe déjà, voyons simplement comment mieux l'exprimer.
La transition écologique meurt de ces débats par invectives. Il n'y a pas d'un côté les vilains croissants et de l'autre les gentils décroissants. Personne, aujourd'hui, en dehors des plus fous furieux d'entre nous, ne prétend qu'une croissance absolue, qui ne tiendrait pas compte des limites de notre planète, serait durable. Ce n'est pas la position du Gouvernement, en tout cas. Au contraire, il agit pour que nos sociétés adaptent leur économie afin de limiter le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité. Nous développons ainsi des métiers qui préservent l'environnement et nous accompagnons la transition ou la fermeture des filières qui ne respectent pas ces principes, comme les centrales à charbon. Essayons de mettre fin aux anathèmes.