Ces amendements me plongent dans les affres de l'indécision. Sur le fond, je suis favorable à la planification : elle est nécessaire, notamment pour mettre en cohérence un certain nombre des politiques que nous conduisons. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je souhaite que l'on planifie mieux, par exemple, le développement des énergies renouvelables dans le cadre de l'application de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) – il en sera question un peu plus loin dans le texte. Toutefois, la planification n'a de sens que lorsqu'il s'agit d'atteindre des objectifs chiffrés.
Je comprends le sens de ces amendements : vous souhaitez rassembler un certain nombre d'initiatives. Mais l'éducation à l'environnement ne me paraît pas relever de la planification. Il est plus intéressant de laisser vivre ces initiatives sans leur imposer un cadre trop strict. Du reste, les pays qui se sont essayés à des plans quinquennaux en matière d'éducation à l'environnement n'ont pas fait la preuve de l'efficacité de tels dispositifs.
En définitive, si vous adoptiez l'un de ces amendements, l'administration centrale devrait encore produire un document. Je crois davantage, en la matière, aux actions de terrain. Je vous demande donc de retirer ces amendements.