La publicité ne concerne qu'une minorité des entreprises : moins de 600 – soit 0,02 % du total – qui représentent 85 % des dépenses engagées.
L'argument sur le modèle pluraliste de l'information est l'arbre qui cache la forêt, et revient à défendre le statu quo. Le modèle de l'audiovisuel n'a pas toujours été celui que nous connaissons et n'est pas gravé dans le marbre. Il a été aliéné aux publicités, dont certaines ont des effets délétères sur nos vies. Il faut remettre en question le financement de l'audiovisuel. Cela relève d'une volonté politique : soit nous maintenons son aliénation à des industriels qui vendent des produits néfastes à nos vies et à l'environnement, soit nous prenons des mesures pour que la pluralité que vous brandissez comme un étendard soit assurée par l'État.