Nous souhaitons élargir le champ de l'interdiction à toutes les publicités qui ont un effet néfaste sur l'environnement et le développement durable.
Je suis en train de compiler les budgets consacrés par l'ADEME à la communication et l'éducation. Nous consacrons, toutes actions confondues, 6 milliards d'euros à la prévention en santé publique, tandis que 31 milliards sont attribués au financement de la publicité. Je pense que cette disproportion sera doublée sur la question du climat.
Le groupe Socialistes et apparentés propose d'étendre l'interdiction de publicité à tous les produits néfastes à la santé humaine et de la planète, et d'instaurer un système de taxation faisant porter la responsabilité aux annonceurs qui promeuvent des produits entraînant des émissions de carbone, au nom de l'équilibre et de la justice dans notre république et sur la planète.