Voici la position du groupe La République en marche. Depuis plusieurs mois, nous parlons beaucoup de la publicité et de l'éventualité d'utiliser un score environnemental. Mais le problème, ce n'est pas la publicité, simple vecteur de communication : ce sont, le cas échéant, les produits. Le score environnemental, fondé sur des informations fiables et vérifiables, fournira des informations au consommateur pour qu'il puisse faire un choix éclairé. L'enjeu n'est pas d'interdire la publicité – la moitié des publicités pour des voitures concernent des véhicules électriques ou hybrides, qui ne représentent pas du tout la moitié du marché. L'acte d'achat relève de la liberté du consommateur, dont nous souhaitons évidemment tous qu'il soit un consommacteur.
Imaginons que l'on fonde sur le Nutri-score un régime d'interdiction équivalent : il deviendrait interdit de faire de la publicité pour les sardines à l'huile, alors qu'il n'est pas mauvais d'en manger de temps en temps.
Monsieur Orphelin, on ne sait pas non plus combien de tonnes de CO2 le plan national d'éducation à l'environnement et au développement durable va permettre d'économiser. Il s'agit de changer les mentalités, de changer de culture, et tout n'est pas évaluable au sens où vous l'entendez. Nous aurons d'ailleurs l'occasion de reparler de vos évaluations.