J'ajoute que deux arrêtés du 27 décembre 2018 relatifs, l'un, à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses, l'autre, à la définition des sites d'observation astronomique exceptionnels, ont récemment apporté des avancées notables pour la protection du ciel nocturne et de la biodiversité, concernant notamment les horaires d'allumage et d'extinction, la proportion de lumière et la limitation des températures de couleur. Ces mesures sont soumises à un calendrier d'application en plusieurs étapes, de leur publication jusqu'au 1er janvier 2025, afin de faire remplacer progressivement les luminaires dont la quantité de lumière dépasse certains seuils ou dont la proportion de lumière émise au-dessus de l'horizontale est trop élevée.
J'ai, par ailleurs, demandé à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) de monter un groupe de travail réunissant tous les acteurs afin d'aboutir à une base de données recensant les points lumineux artificiels et d'évaluer plus précisément les effets des nuisances.
Demande de retrait.