. Les amendements ne remettent aucunement en cause les objectifs de la PPE, au contraire. Il s'agit de laisser les collectivités territoriales libres de nourrir des ambitions accrues. La démarche est comparable à celle de la COP21, dans laquelle la France a joué un rôle essentiel : nous n'avons pas imposé aux pays signataires d'atteindre des objectifs, nous les y avons incités, en les laissant libres de les dépasser. Si nous défendons ces amendements, c'est que les régions estiment que la concertation prévue n'est pas à la hauteur de leurs attentes.
S'agissant du délai qui leur est accordé pour la révision des SRADDET, leur demande d'un allongement de six mois est l'expression de leur inquiétude. Chacun connaît la difficulté et la complexité du sujet, qui exige de travailler dans le temps long.