Je veux tout d'abord rappeler qu'outre les émissions de CO2, le secteur des transports est responsable, selon les chiffres de 2019, de 19 % de la pollution due aux particules et, surtout, des deux tiers de la pollution due aux oxydes d'azote.
Je rappelle, en tant que rapporteur du titre de la LOM consacré au développement de mobilités plus propres – car la mobilité propre n'existe pas – que nous avons prévu d'interdire la vente des véhicules utilisant des carburants fossiles d'ici à 2040. Rien ne nous empêche donc de prendre des mesures avant cette date, comme en témoigne notamment la trajectoire que nous avons définie pour le verdissement des flottes. J'ai ainsi déposé un amendement qui vise à poser un jalon supplémentaire en 2032, en interdisant à cette date la vente des véhicules neufs qui fonctionnent exclusivement avec des énergies fossiles : essence, diesel et gaz. Il s'agit de donner de la visibilité aux constructeurs et de présenter à nos concitoyens un objectif clair et facile à comprendre. Je propose, en outre, d'inclure dans l'objectif de 2040 d'autres types de véhicules tels que les autobus, les poids lourds et les deux roues, que nous avions laissés de côté, et de revenir à l'analyse du cycle de vie.