J'aime que l'on soit ambitieux, encore faut-il l'être à bon escient. L'aménagement des voies réservées n'a d'intérêt que sur les axes routiers présentant une congestion récurrente, afin de privilégier la circulation des mobilités partagées et d'inciter à emprunter des véhicules à faibles émissions. Dès lors, l'objectif de réalisation de 5 000 kilomètres de voies réservées apparaît démesuré alors que, sur le réseau routier national, la valeur moyenne du pic de bouchons en semaine, à l'heure de pointe, est comprise entre 400 et 800 kilomètres. Avis défavorable.