La demande de renforcement des contrôles émane également des obligés des CEE, qui y voient une manière de gagner en crédibilité à un moment où ils sont débordés par des acteurs moins vertueux. Ils seraient disposés à prendre eux-mêmes en charge financièrement les contrôles, plutôt que de subir le risque de voir se gripper l'ensemble de la mécanique. Car c'est bien ce qui est en train de se produire.
Certes, les diagnostics à un euro ont acquis une réputation négative, mais initialement ils paraissaient intéressants pour les consommateurs en permettant une massification des diagnostics et un reste à charge pratiquement nul.
Un contrôle systématique a donc du sens, mais la filière n'est pas capable de les réaliser dans l'immédiat. Il pourrait être envisagé de déterminer un échéancier progressif, voire d'augmenter le nombre de personnes à même de contrôler.