Tout d'abord, comparer une terrasse chauffée à une passoire thermique, c'est faire preuve de mauvaise foi, parce qu'on ne vit pas dans la terrasse chauffée : ce n'est pas du tout le même type d'activité.
Ensuite, il faut regarder le bilan coût-avantage : pour économiser un demi-million de tonnes de CO2, qu'est-ce que cela coûte en termes d'emplois, quel est l'impact sur la filière des bars et brasseries ? On ne peut pas se contenter de regarder les avantages, sans tenir compte des inconvénients ; c'est bien à cette aune-là qu'on prend une décision.
Par ailleurs, un mélange est fait entre les économies d'énergie et la lutte contre le dérèglement climatique. Économiser de l'énergie, c'est bien, mais si c'est de l'énergie décarbonée, cela n'a pas d'impact. Une terrasse chauffée à l'électricité, on pourrait considérer que c'est totalement neutre pour la lutte contre le dérèglement climatique.
Enfin, je suis ravi d'entendre de la part du rapporteur que la crise sanitaire se terminera en mars 2022, et qu'il fera donc de ces terrasses chauffées un sujet de prédilection pour la future présidentielle. J'espère que l'hiver ne sera pas trop rude !