Le problème de fond, c'est quand même qu'un ministre puisse fixer une obligation liée à des certificats d'économies d'énergie, qui se traduit par une taxe qui ne dit pas son nom, payée par l'ensemble de nos concitoyens, à 50 % par exemple sur le prix du carburant. Cette taxe n'est donc pas votée par le Parlement. Cela soulève un vrai problème politique : on voit bien que les gaziers sont mécontents de la cinquième période d'obligation d'économies d'énergie, que des distorsions peuvent se créer quant au pouvoir d'achat. Le Parlement ne peut pas accepter qu'une quasi-taxe soit décidée en toute opacité par le ministre, aussi bon soit-il.