Les amendements fondent la définition de l'artificialisation des sols sur deux notions. Madame la ministre déléguée, vous avez raison de rappeler que l'imperméabilisation des sols est une définition trop étroite. Dès lors, pourquoi ne pas l'élargir ?
Seconde notion, l'artificialisation est la consommation de sols affectés autrefois à l'agriculture et à la forêt. Cela permettrait d'exclure de l'artificialisation des sols la construction dans les « dents creuses » des agglomérations, qui va précisément à l'encontre de l'étalement urbain. On peut être d'accord ou non, mais il sera difficile d'imposer un objectif de lutte contre l'artificialisation des sols tout en interdisant de densifier le tissu urbain et de l'étendre, à moins d'encourager la construction de galeries souterraines.