L'objectif de zéro artificialisation nette disparaît d'un seul coup, mais je ne reviens pas sur ce point.
Je rappelle, en revanche, qu'on a adopté depuis vingt ans les lois Grenelle, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), la loi portant engagement national pour l'environnement, la loi relative au développement des territoires ruraux, la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, ainsi que la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN).
On sort seulement de la dernière révision des PLU, dans lesquels tout cela a été imposé, y compris une réduction de 50 % de la constructibilité. Dans certains départements, qui font partie des plus dynamiques de France, la consommation de l'espace a été divisée par trois au cours des quinze dernières années. C'est le cas, par exemple, en Haute-Savoie, qui a la plus grosse démographie de France, avec la ville de Montpellier.
Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas continuer les efforts, mais il faut être conscient de ce qu'on va encore imposer et on ne doit pas oublier tout ce qui a été fait durant les quinze dernières années par l'ensemble des élus locaux et des représentants de l'État dans les départements.