Nous continuons de contester l'irrecevabilité de nos amendements. D'abord parce que nous estimons que l'ensemble des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, issues de la démocratie délibérative, auraient dû être soumises à l'Assemblée nationale, c'est-à-dire à la démocratie représentative. Ensuite, parce qu'ont été ainsi écartées beaucoup de propositions efficaces pour lutter contre le dérèglement climatique, en particulier celles relatives à l'abandon des énergies fossiles. Enfin, parce que plusieurs de nos amendements ont été déclarés irrecevables au titre de l'article 45 alors qu'ils nous semblaient avoir un lien, même indirect avec le texte, lien qui a par ailleurs été admis pour d'autres amendements, déposés, ceux-là, par des collègues ou par le Gouvernement.