Quatre milliards de repas sont préparés par la restauration collective française chaque année. Selon l'Agence de la transition écologique (ADEME), le gaspillage représente une dépense inutile de 2,7 milliards d'euros et un impact en termes d'émissions proche de quatre millions de tonnes de gaz à effet de serre. Les enquêtes montrent que l'inadéquation entre l'offre et la demande est l'une des premières causes de ce gaspillage. Il appartient au législateur d'intervenir.
L'amendement propose d'accélérer le déploiement des systèmes de réservation pour tous les acteurs de la réservation collective. Il prévoit qu'en 2023, les restaurants collectifs dont le service moyen dépasse 100 couverts par jour doivent disposer d'une solution de réservation de repas ; la solution de réservation en ligne devra représenter au minimum 50 % des repas servis en 2025 et 70 % en 2030.