Je rappelle que ce sont les parlementaires qui votent le relèvement du plafond. Cette proposition de loi organique renforce le rôle du Parlement ; au Parlement ensuite d'assumer ses votes en connaissance de cause. La vraie question, c'est de savoir si nous votons ces déplafonnements de façon suffisamment éclairée. C'est peut-être à nous de faire ce travail d'investigation, de sous-amendement éventuel, au moment où le Gouvernement nous invite à déroger aux 3 %. Mais en soi, tout est fait de la façon la plus claire possible de la part du Gouvernement. C'est à nous d'aller chercher davantage d'informations.
Quant au niveau acceptable de reports de crédits – le taux de 3 % est-il le bon, faut-il le modifier, faut-il interdire toute forme de flexibilité ? – c'est un autre débat, par ailleurs très complexe.