Le président de l'association Le Printemps républicain a évoqué à plusieurs reprises la solitude des élus face aux demandes religieuses. Ce projet de loi, répond-il, selon vous, à cette situation et les mesures proposées mettent-elles les élus à l'abri des pressions et des menaces ?
Par ailleurs, en votre qualité d'ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, vous avez produit un rapport et présenté une quinzaine de propositions. Pouvez-vous nous dresser le bilan de leur application ? Certaines de ces propositions figurent-elles dans ce projet de loi ?
L'islamisme va souvent de pair avec la montée en puissance de l'antisémitisme ; il en est d'ailleurs l'une de ses composantes. Il ne cesse de progresser et s'exprime même à visage découvert. Selon vous, qu'est-ce qui pourrait enrayer un tel phénomène ?
Enfin, vous avez indiqué dans votre propos introductif que ce projet de loi n'était pas orienté contre les musulmans, mais pour les musulmans afin de les protéger de l'islamisme. Avez-vous le sentiment que ceux-ci sont prêts à prendre eux-mêmes les mesures qui s'imposeraient pour enrayer, combattre et éradiquer l'islamisme qui s'épanouit dans leur communauté ?