Monsieur Clavreul, vos trois suggestions ne posent-elles pas, chacune, de nombreux problèmes ? En effet, substituer un régime d'autorisation est-il compatible avec le principe constitutionnel de la liberté d'enseignement ?
Votre deuxième suggestion vise à supprimer tout seuil quant au contrôle des comptes des associations. En tant qu'ancien de la préfectorale, pensez-vous que ce soit réaliste quand on sait les moyens dont disposent dans les préfectures les bureaux des associations ?
Enfin, vous proposez de réintégrer la notion de respect de la dignité humaine à la liste des critères permettant la dissolution des associations. Le respect de la dignité humaine n'est-il pas tout simplement intégré dans le concept de fraternité ?