Merci de vous prêter à ce jeu de questions et de réponses, monsieur le ministre délégué.
Je voudrais revenir sur l'article 10, qui tend à renforcer, sur le plan procédural, le contrôle fiscal des organismes sans but lucratif : un contrôle sur place sera créé. Conformément à la procédure habituelle, le contrôle sera annoncé, en amont, aux associations concernées. Puisqu'il s'agit d'un contrôle de base, si je puis dire, sur la non-lucrativité et l'existence d'un cercle étendu de bénéficiaires, on pourrait imaginer un contrôle de type douanier, qui serait immédiat et pourrait ensuite conduire à un contrôle fiscal.
Je reprends un peu une question posée par Charles de Courson : cela pourrait-il s'accompagner d'un contrôle d'opportunité sur les dépenses effectuées par les associations, pour vérifier leur conformité aux principes républicains ?
On ne peut pas s'empêcher de penser que la question des moyens est centrale. Or je ne suis pas certain que vous ayez apporté des réponses très rassurantes sur l'augmentation de ceux de Tracfin, compte tenu des ambitions du projet de loi. Pourriez-vous être plus précis sur ce point ?