Nos libertés constitutionnelles sont en péril.
On ne peut indéfiniment rogner nos libertés, sauf à accorder d'incroyables victoires aux minorités antinationales et antirépublicaines. Le Conseil d'État vous en fait d'ailleurs le reproche en jugeant que vous cherchez à appliquer à tous des décisions alors que « les risques » que ces décisions « ont pour objet de prévenir ne concernent que les agissements d'une faible minorité. »
De même, la loi « Avia » restreint notre liberté d'expression à cause d'une minorité agissante haineuse, et notre liberté de manifestation se réduit à cause d'une minorité violente perturbant les manifestations ! Jusqu'à quand nos grandes libertés constitutionnelles seront-elles rognées au motif que des minorités refusent de se soumettre à la Constitution et aux lois ?
Je suis convaincue que, tous ensemble, nous pouvons trouver les moyens de renforcer les contrôles sans attenter à ces libertés constitutionnelles, pourquoi pas en renforçant les dispositions de l'article R. 131-3 du code de l'éducation nationale visant à lutter contre la déscolarisation ?
Contrairement à ce que disent certains, il n'est pas seulement question ici d'une autorisation préalable mais d'une autorisation qui ne sera accordée que pour des raisons médicales ou pour des enfants engagés dans un parcours d'excellence sportive ou artistique.
Oublions donc la communication politique et attachons-nous à préserver pour l'ensemble des Français un droit fondamental des familles : celui de choisir l'instruction à donner à leurs enfants, avec tous les contrôles qui s'imposent afin que certains ne profitent pas d'un « trou de souris » pour nourrir le séparatisme, lequel est également à l'œuvre au sein de l'éducation nationale, probablement bien plus que dans l'IEF !