Nous avons créé en 2019 l'Agence nationale du sport, conformément à notre ambition de réformer le modèle sportif français. Nous avons créé un espace de gouvernance partagée représentant l'ensemble des acteurs : l'État, les collectivités locales, le mouvement sportif et les acteurs économiques du monde du sport. Je suis un peu étonné qu'aucune disposition du projet de loi ne fasse état de cette agence – qui, dit par parenthèse, était présidée il y a quelques mois encore par notre Premier ministre. Le ministère des sports ne distribue plus la majorité des subventions publiques : c'est l'Agence nationale du sport qui s'en charge, avec un budget qui dépassera cette année les 300 millions d'euros, sans compter le plan de relance. Si le contrat d'engagement républicain permet de reprendre les subventions aux associations qui ne respectent pas nos principes, je souhaite que des engagements forts en la matière s'appliquent tout autant à l'Agence nationale du sport, chargée de distribuer ces subventions. C'est une question de cohérence politique.