Je comprends votre préoccupation. Lorsque des rumeurs circulent, rien n'empêche le président de l'association de prendre contact avec les renseignements territoriaux ou le préfet, pour, sans accéder au fichier, demander ce qu'il en est. Il arrive par ailleurs que des personnes soient fichées alors qu'elles ne représentent pas un danger immédiat. Je peux, avec le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, redonner des consignes pour que, si un éducateur sportif est fiché, les services puissent en discuter avec le président de l'association. Il ne s'agit pas forcément de le renvoyer de l'association mais, au moins, de ne pas le mettre en contact avec des jeunes. Cette discussion républicaine est possible.