Cette disposition antiputsch répond à un besoin historique. Monsieur Corbière, j'ai consulté les comptes rendus des débats de l'examen de la loi de 1905. À l'époque, les amendements dits « de gauche », ceux de votre ancien collègue, M. Maurice Allard, qui n'était pas un modéré, puisqu'il était fondamentalement opposé au texte proposé par Aristide Briand, plaidait pour relever le nombre minimum de personnes nécessaires à la création d'une association pour favoriser l'esprit démocratique et éviter ce qu'il appelait les « coteries cléricales », alors que le centre droit plaidait pour baisser ce nombre. Le rapporteur et le ministre sont restés fidèles au texte de 1905.