Je ne reviendrai pas sur le fait que l'absence de clergé au sein de la mouvance sunnite, qui est majoritaire, est responsable de ces putschs. Je suis un peu gêné de parler juste après François Pupponi, parce que, lors de la commission d'enquête sur les attaques à la préfecture de police de Paris, il avait beaucoup été question de la mosquée de Gonesse, qui avait été reprise en main pendant un temps, avant de retomber aux mains d'un mouvement fondamentaliste, qui avait fait un putsch dans la mosquée. Nous avions été assez frappés par ces mouvements internes.
François Pupponi a évoqué la CIMG : je rappelle que c'est l'un des trois mouvements fondamentalistes qui n'a pas encore signé la charte des principes de l'islam, et qu'elle est d'obédience turque.