Je complète la question de ma collègue Bérangère Couillard sur la représentation et la représentativité des femmes en politique. Je rappelle que, lorsque la loi n'impose pas la parité, elle ne s'applique pas d'elle-même. Le dernier exemple en date est celui des élections départementales. Si les parlementaires et le Gouvernement n'avaient pas imposé ce binôme homme-femme, nous n'aurions pas aujourd'hui une collectivité territoriale départementale avec 50 % d'élus hommes et 50 % d'élues femmes. Toutefois, la parité s'effrite, s'effondre et disparaît au niveau des présidences et des vice-présidences. C'est bien malheureux.
Le deuxième élément, sur lequel la délégation aux droits des femmes a commencé à travailler, est la question des métropoles et communautés de communes. Elles constituent malheureusement une véritable verrue en termes de représentation des femmes. Les élections pour ces établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ne sont pas directes mais c'est un véritable sujet. Nous sortons d'une élection municipale très particulière ; il est de notre devoir de mettre sujet sur la table.