Nous n'avons pas déployé de politique publique ni de mesures spécifiques, mais le deuxième appel à manifestation d'intérêt intégrera cette population dans les priorités de l'action susceptible d'être menée. L'accompagnement par des associations des personnes en situation de handicap compte précisément au nombre des sujets sur lesquels nous espérons une mobilisation. Le maillage resserré du réseau associatif est des plus efficaces. L'AMRF a fait de ce sujet le thème de son congrès 2021. En faisant le tour des stands, nous avons rencontré énormément d'associations auxquelles nous avons « vendu » notre appel à manifestation d'intérêt, pour pouvoir toucher tous les publics. Le problème est de disposer de l'ingénierie nécessaire pour y répondre. Les délégués aux droits des femmes régionaux apporteront leur aide pour faire ressortir un certain nombre de projets.
En outre, certaines politiques publiques ne sont pas sexuées, et vont malheureusement, compte tenu de la situation, davantage bénéficier aux femmes. Ainsi, 400 000 euros ont été débloqués pour financer des structures itinérantes comme celle expérimentée dans les Hauts-de-France, intitulée « En voiture Nina et Simon.e.s ». C'est une première phase de déploiement, qui permettra, à partir de cette expérimentation, de faire du bon prosélytisme laïc et de développer le dispositif dans six régions. La montée en charge est prévue pour 2023 et 2024. Vous le voyez, nous conduisons d'autres politiques en faveur des femmes en milieu rural.