Je suis entièrement d'accord. D'un point de vue économique, cela ressemble à un cas typique de recherche de rente, une économie de la bureaucratie.
Si l'objectif est de protéger les journalistes eux-mêmes, le mécanisme créé est potentiellement très pervers, car il est en train de transformer les éditeurs de presse en plateformes de péage entre les auteurs et Google.
Si j'étais journaliste, étant donné le mode de rémunération, je me mettrais à mon compte et je ferais un deal avec Google pour que mes informations et mes productions passent en permanence sur les premières pages. Je ferais en sorte d'être particulièrement bien référencé et je gagnerais davantage.
En revanche, si l'objectif est d'enrichir les éditeurs de presse, sans égard pour les auteurs, cela pourrait fonctionner, mais cela pose la vraie question de la légitimité du concept.
Dans les deux cas, la situation me semble très compliquée.
Aujourd'hui, l'information est bien mieux protégée qu'avant, non pas avec les droits voisins, mais par le fait que Google bloque le contenu si vous n'êtes pas abonnés. Je ne pense pas que Google perde de l'argent en procédant ainsi. Il faut utiliser Google pour fournir de la visibilité et générer du trafic.