Dans la mesure où nous ne collectons pas de données sur les utilisateurs, nous pouvons d'ores et déjà dire que la discussion avec les éditeurs de presse ou avec un organisme de gestion collective (OGC) est beaucoup plus équilibrée qu'avec les plateformes qui, elles, collectent d'importantes masses de données.
Il est difficile de se prononcer en termes de pourcentage. Toutefois, l'un des défis pour un acteur de la taille de Qwant est que nous ne collectons pas de données ; nous n'avons donc pas de revenus indirects associés. Mais notre audience en France étant importante, nous agissons en bon citoyen auprès de certains acteurs – direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), Autorité nationale des jeux, etc. – qui ont un intérêt à ce qu'un acteur du search comme Qwant fournisse le meilleur service aux utilisateurs. Il faut sans doute imaginer une notion de seuil, comme cela a été évoqué dans le cadre du Digital Markets Act (DMA) pour que les obligations, d'un point de vue financier, soient adaptées à la taille des différents acteurs.