Le volet environnemental de cette relance est un rendez-vous audacieux face à l'Histoire. Les Français le veulent, l'économie en profitera dans des secteurs non délocalisables. Tout concorde pour faire de la question environnementale un véritable réservoir de croissance.
Mais qu'elle soit environnementale, économique ou sociale, cette relance ne repose pour l'instant que sur une seule base : la confiance. Avec 1,3 % de croissance en 2019, nous pensions déjà que le remboursement de la dette serait compliqué et nous reportions notre prévision de retour à l'excédent budgétaire. Maintenant que nous en sommes à -11 %, monsieur le ministre, quel niveau de croissance faudrait-il atteindre pour que la dette ne soit pas in fine payée par les Français, que la confiance soit retrouvée et que finalement, l'épargne accumulée retrouve le chemin de l'économie réelle ?