Madame la ministre, ma première question concerne le pillage des ressources halieutiques. De nombreuses interpellations avaient motivé l'augmentation des moyens et la mise en place d'actions de coopération conjointes avec les pays voisins. Il semble, hélas, que la crise de la Covid-19 ait entraîné une baisse des moyens déployés et, à ce jour, il ne reste que deux bateaux pour surveiller les 350 kilomètres de côtes de la Guyane. Qu'est-il donc advenu de l'outil de surveillance Spationav V2 qui nous avait été promis depuis 2016 ?
Ma deuxième question concerne les chiffres de l'orpaillage illégal qui est en recrudescence. À ce jour, nous dénombrons 147 sites actifs rien que dans le Parc national amazonien. À mon initiative et bien évidemment avec votre soutien, la commission d'enquête devrait commencer avant le mois d'octobre, mais nous avons tous compris que nous ne pourrons pas faire mieux sans une véritable coopération avec le Suriname et surtout avec le Brésil. Nous avons constaté que c'est le silence radio depuis la dernière opération. Je voudrais savoir si vous pourriez nous donner davantage de précisions sur ces questions.