Vous n'avez pas, monsieur le ministre, répondu à ma question précise et factuelle : les cultivateurs de betteraves vont-ils s'approvisionner en deux types de semences, enrobées ou non, et choisir entre les deux en fonction de l'usage de la dérogation ? Cela revient à autoriser 100 % des surfaces à utiliser des néonicotinoïdes.
Vous parlez de danger sanitaire : or un article de Mmes Andria M. Cimino, Abee L. Boyles, Kristina A. Thayer et Melissa J. Perry intitulé Effects of Neonicotinoid Pesticide Exposure on Human Health : A Systematic Review et publié en 2016 dans la revue Environmental Health Perspectives a conclu à « des conséquences développementales ou neurologiques défavorables sur l'être humain : développement de l'autisme, malformations cardiaques ».
Un tel danger existe donc, pour les agriculteurs et pour l'homme en général.