Le fait d'autoriser à nouveau le recours à plusieurs produits phytopharmaceutiques entraînera un recul de la transition écologique et ira à l'encontre du projet agroécologique que la France doit porter. On a évoqué les effets de ces produits sur les abeilles, la biodiversité ainsi que sur la qualité des sols et de l'eau, mais on a moins souligné leurs conséquences sur la santé humaine, qu'elles soient directes ou à plus long terme – je pense aux troubles neurologiques, au développement de cancers, à la suspicion de troubles autistiques et du développement. Par ailleurs, il est très regrettable, à nos yeux, que le ministère de la santé ne soit pas associé à la réflexion. Enfin, on aurait pu attendre la présentation du rapport de l'ANSES, au début de l'année prochaine, pour examiner le projet de loi.