Je voudrais revenir sur les propos qu'a récemment tenus la ministre de la transition écologique sur le projet de loi. Mme Barbara Pompili considère – à juste titre, me semble-t-il – que nous partageons la responsabilité de la situation actuelle, qui nous oblige à adopter ce texte. La filière ne s'est pas assez organisée pour assurer la transition dans laquelle elle devait s'engager depuis 2018. Le Gouvernement, quant à lui, n'a pas donné à la science le moyen d'accompagner la filière. Enfin, les parlementaires n'ont pas assuré leur mission de contrôle.