Avis défavorable. Je comprends votre interrogation sur le modèle agrocultural, les parcelles plus petites et le bio-contrôle, monsieur Loïc Prud'homme.
Comme je l'expliquais précédemment, il existe trois axes de recherche et de mouvement possibles, dont un axe agrocultural et de bio-contrôle. Je suis d'ailleurs convaincu que la solution viendra davantage de l'agrocultural que de la sélection des semences.
Pourtant, si nous avions la solution qui permette aux planteurs de planter cet été, je ne serais pas dans cette salle, malgré la joie que j'ai à vous retrouver. L'enjeu consiste à se mettre à la place du planteur. Il ne s'agit pas de lui dire qu'il suffit qu'il plante une haie, introduise des coccinelles, organise une zone humide, réduise sa parcelle de 17 à 4 hectares. Cela ne se fait pas en un été.
Par ailleurs, en 2018, l'ANSES a évoqué des solutions alternatives chimiques, notamment le Teppeki et le Movento. Les bilans environnementaux de ces deux substances qui, en raison de leur faible efficacité, ont été utilisées au-delà des doses prévues par l'autorisation de mise sur le marché (AMM), sont élevés. Il faut toujours comparer par rapport au référentiel.