M. Cédric Villani le rappelle souvent lorsqu'il s'agit de l'enseignement supérieur : on estime que les élites devraient avoir une conscience éthique pour diriger le monde. C'est déjà le cas, puisque nous avons entendu hier en audition que 40 % des jeunes mettent en avant l'éthique comme critère dans leurs choix d'orientation professionnelle. Sans mésestimer cette question – je considère que c'est l'un des éléments le plus à même d'ébranler le mauvais capitalisme –, je voudrais que nous parlions aussi des lycées professionnels et de ces professeurs qui consacrent une semaine au développement durable ou au commerce équitable. Il n'y a pas que les bacs +5 qui contribuent au changement : ceux qui ont des problèmes de fin de mois se préoccupent aussi de la fin du monde !