L'amendement CD12 se propose d'ajouter aux objectifs de la politique alimentaire française l'encadrement de la publicité et du marketing alimentaires auxquels sont exposés les enfants. Ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui, mais comme il s'agit d'ajouter un principe à la loi qui pourra permettre des avancées par la suite, je suis très favorable à cet amendement et je remercie notre collègue M. Potier de mener ce combat inlassablement, depuis plusieurs années. Il faut en effet mettre un terme à une certaine lâcheté sur ce sujet, comme sur d'autres.
Je remercie également notre collègue M. Prud'homme du travail qu'il a réalisé sur la malbouffe. Chacun sait que votre implication a été totale, cher collègue. En dépit de l'importance du sujet pour notre société, il est assez éloigné de l'objectif initial de la proposition de loi dans la mesure où celle-ci porte sur l'impact environnemental de la publicité, non sur l'agriculture et l'alimentation. Cela pouvait justifier certaines réserves à son égard ; mais loin de moi l'idée de mésestimer l'importance du sujet.
Toutefois, à présent que le texte a été largement vidé de sa substance et que tout porte à croire qu'il le sera complètement lorsque nous achèverons son examen, j'émets un avis favorable. Même si la rédaction de l'amendement CD4 pose problème, mieux vaut une action, fût-elle imparfaite, que l'inaction.