Le processus qui nous est proposé aujourd'hui relève de la même logique. Les élus locaux peuvent mettre librement en œuvre ces mesures, dans un cadre fixé par la loi car l'énergie n'est pas inépuisable et il faut en limiter la consommation. Dès juillet-août, on a déjà consommé toutes les ressources annuelles que produit la Terre et on se met à faire crever les autres ! Opposer la liberté des territoires à notre survie commune est d'un archaïsme absolu.
Pour réguler les grands espaces urbains sous le regard de l'État, nous avons inventé la loi SRU. C'est ce processus vertueux que je reconnais dans le dessein de cette proposition de loi : réguler au nom de l'intérêt général, dans le respect du discernement local. N'opposons surtout pas les uns aux autres.