Cette discussion aura mis en évidence, de manière claire et respectueuse, les positions des uns et des autres. J'aurai deux regrets.
Pour commencer, certains sous-estiment totalement la portée de la publicité qui n'est rien d'autre que l'art d'orienter les choix des consommateurs. C'est son essence même. C'est dommage : nos débats en auraient été différents.
Je regrette également, mais ainsi le veut la règle démocratique, que sur ce sujet, comme sur tant d'autres qui touchent à l'écologie, l'inaction l'ait une nouvelle fois emporté sur l'action. Il aurait pu en être autrement, ne serait-ce qu'en adoptant l'article 1er ou l'article 2 réécrit : vous auriez envoyé aux acteurs le signal que la mobilisation changeait d'échelle. Cela aurait même pu préparer le terrain pour la future loi issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, dont on nous dit maintenant qu'elle n'arrivera pas à l'Assemblée avant la fin du premier trimestre 2021 : autrement dit, elle ne sera pratiquement pas appliquée durant ce mandat. Espérons que les choses changeront en 2022 et que nous pourrons enfin avancer, en accompagnant l'ensemble des acteurs, notamment dans le secteur de la publicité.