Intervention de Barbara Pompili

Réunion du mercredi 21 octobre 2020 à 14h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Barbara Pompili, ministre :

Je remercie le groupe majoritaire pour son soutien sans faille. Cela fait du bien de savoir que nous pouvons compter sur lui.

Je confirme que le rôle du CEREMA et de Météo France est absolument essentiel, surtout en ce moment. Les moyens alloués au CEREMA sont cohérents avec un projet d'évolution de l'établissement qui a été élaboré avec les syndicats. Ce travail, engagé avec les agents depuis plusieurs années, a abouti au plan Cérem'Avenir. La qualité de ce projet a conduit l'État à soutenir l'établissement au travers d'un financement complémentaire de 12,4 millions d'euros sur quatre ans alloués par le Fonds de transformation de l'action publique.

S'agissant de Météo France, la trajectoire de l'établissement est déjà définie jusqu'en 2022, conformément au contrat budgétaire signé avec la direction du budget et le ministère. Cette contractualisation tient compte du financement du renouvellement de ses moyens de calcul. L'établissement bénéficie, par ailleurs, d'un financement supplémentaire du Fonds de transformation de l'action publique pour la modernisation de son supercalculateur, et la mobilisation de technologies innovantes, comme le machine learning de prévision des phénomènes météorologiques climatiques.

Le Gouvernement considère donc que le CEREMA et Météo France disposent, dans le PLF 2021, de moyens adaptés à leur mission.

Sur les questions de santé environnementale, le quatrième plan national santé-environnement (PNSE 4), auquel Mme Élisabeth Toutut‑Picard est étroitement associée, est en cours d'élaboration. Nous avançons à grand pas. Dans ce PNSE, nous sommes vraiment en train d'intégrer tous les enseignements que nous avons pu tirer de la crise de la covid. Les interactions entre l'environnement et la santé qu'elle a mises en lumière nous permettent, en lien avec ministère de la santé, de conduire une analyse qui change les états d'esprit, alors même qu'ils avaient bien du mal à évoluer depuis des années. Je suis donc assez optimiste.

Je laisserai Jean-Baptiste Djebbari répondre aux questions sur la mobilité. Je précise toutefois, à propos des voitures électriques et de leur impact environnemental, qu'un gros travail est engagé sur la création d'une filière batteries en France afin de résoudre une partie des problèmes que posent les batteries, y compris en matière de recyclage. À l'heure actuelle, seulement deux établissements font du recyclage de batteries en France ; nous n'en sommes qu'au début. C'est une filière sur laquelle il faut travailler et que nous devons encourager.

Par ailleurs, selon une étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) de 2018, l'analyse du cycle de vie, qui est la base absolue sur laquelle doit se fonder la mesure de l'impact d'un véhicule sur l'environnement, est d'ores et déjà meilleure pour un véhicule électrique que pour un véhicule thermique.

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