Intervention de Maina Sage

Réunion du mardi 3 novembre 2020 à 17h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

Je souhaite évoquer les travaux que nous avons menés il y a deux ans dans le cadre d'une mission sur la gestion des risques climatiques majeurs qui portait sur l'ensemble du territoire, hexagonal et ultramarin. Nous avons rencontré les acteurs de ce secteur, dont Météo-France, qu'ils travaillent au siège parisien ou dans les antennes déployées sur l'ensemble du territoire.

Il apparaît que les besoins d'investissement sont prioritaires, je suis d'accord avec notre rapporteur pour avis. Les effectifs de Météo-France diminuent, certes, mais cela s'explique aussi par la modernisation des outils, l'informatisation, l'optimisation. Les évolutions technologiques sont en l'occurrence très rapides pour Météo-France mais aussi pour le réseau avec lequel cet opérateur travaille et qui comprend notamment le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) ou le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Dans ces domaines, la priorité, là encore, est à de meilleurs investissements, à la dotation de moyens exceptionnels. Le supercalculateur est très attendu afin d'affiner la maille des prélèvements et des observations des phénomènes climatiques.

Je peux comprendre la diminution des moyens, qui correspond d'ailleurs au projet de l'établissement mais l'important, selon nous, est de savoir si elle est justifiée : parfois, c'est le cas, parfois, cela l'est moins. Je siège comme suppléante à l'Office français de la biodiversité (OFB) et nous sommes confrontés à la même situation. L'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA), l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ou des structures locales n'ont pas les mêmes besoins en termes de moyens et d'effectifs.

En l'occurrence, je ne suis pas favorable à cet amendement mais il est bon de s'interroger et de donner plus d'explications quant aux diminutions du nombre d'ETP.

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