Comme pour Météo-France, je note que le rapporteur pour avis estime que les baisses d'ETP sont problématiques, puis « emballe » cela dans les millions du plan de relance. Mais ces baisses ne sont pas symboliques : trente-six ETP par-ci, cinquante par-là, quatre-vingts ailleurs, et trois cents encore. Au final, ce sont des milliers d'emplois dans la sphère de l'environnement et de l'aménagement du territoire qui disparaissent.
Pour emballer ces baisses, on nous vend des supercalculateurs et de la technologie. C'est à l'image de la « start-up nation » ! Mais derrière les calculateurs et les logiciels, il faut des hommes et des femmes, qui alimentent les modèles, réfléchissent à leur amélioration, les développent, etc.
Ce budget est conforme à votre trajectoire depuis trois ans : une contrition maximum de l'État, qui va se retrouver désarmé face aux enjeux que nous devons affronter. Cette trajectoire est dangereuse – les événements récents me donnent raison. J'aimerais avoir tort, mais je crains que les événements climatiques futurs ne nous donnent à nouveau raison…